Depuis les débuts de la médecine, les professionnels de santé regardent vers l’avenir pour faire progresser les pratiques et tendre
à une amélioration des soins. Cela vaut également pour l’apprentissage de la médecine, qui gagne en pédagogie et en innovation à travers différentes initiatives inspirantes.
- Unité de simulation pédagogique (UNISIMES)
Au sein de « L’UNIté de SIMulation Européenne en Santé », les étudiants sont plongés dans un cadre le plus réaliste qui soit et disposent de matériel aidant à créer une variété de mises en situations médicales. Cette unité a donc pour objectif de former dans des conditions reproduisant le milieu médical environnant les étudiants en médecine de tout niveau (1er, 2ème, 3ème cycles), les élèves des écoles paramédicales et de sages-femmes et les médecins diplômés dans le respect des contraintes psychologiques habituelles de la pratique.
L’USP offre des formations haute-fidélité dans les environnements du bloc opératoire, de la salle d’accouchement, d’une salle d’urgence, ou de chambres de pédiatrie, de réanimation ou de médecine.
Mobilisée dans plus d’une douzaine de spécialités, elle s’appuie autour 3 outils principaux :
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- les mannequins haute et basse fidélité,
- les jeux de rôle avec possibilité de recours à des comédiens,
- les jeux sérieux développés dans le domaine de la santé (Health Games).
- Enseignement pratique de l’implantologie assistée par ordinateur en formation initiale pré-clinique et clinique
Grâce à l’introduction précoce dans les années pré-cliniques de l’implantologie, les étudiants de l’Université de Strasbourg en fin de cursus seront formés à la pose d’implants et à la pratique de la prothèse sur implants. Le développement de l’implantologie est étroitement associé au développement de technologies telles que la conception assistée par ordinateur et le prototyping industriel, technologies que les étudiants doivent maîtriser avant de passer à la pratique clinique. Ce nouvel enseignement de travaux pratiques de simulation en implantologie consiste en un entrainement continu, en étroite complémentarité des enseignements théoriques et pratiques mis en place dès la rentrée 2015.
- Création d’une unité de simulation en santé pour développer l’apprentissage expérientiel et la pratique réflexive en odontologie
La simulation en santé est une méthode pédagogique active, innovante, de référence et incontournable. Ce projet vise à créer une unité de simulation basée sur l’utilisation de simulateur-patient haute-fidélité pour assurer un meilleur niveau de formation en gestion de situations cliniques variées, mais aussi complexes telles que la sédation consciente, la chirurgie et les gestes d’urgence. Cela permettra d’augmenter le standard de formation des étudiants et de renforcer le socle commun de connaissance.
- Filière « e-SIM-SURG »
Ce projet, amorcé en 2016, consiste à développer une filière d’excellence permettant d’acquérir des techniques de base en chirurgie et de développer l’habileté des étudiants souhaitant s’orienter en chirurgie par un enseignement à distance et des ateliers de simulation. L’enseignement par simulation repose sur trois axes : l’apprentissage des gestes techniques chirurgicaux usuels, d’outils technologiques complexes et leur pratique en équipe dans des situations pluridisciplinaires médico-chirurgicales. Ce dispositif pédagogique innovant s’adresse aux étudiants de médecine de 4ème et 5ème année (DFASM2 et DFASM3) en deuxième cycle médical.
- La faculté de chirurgie dentaire et son unité de simulation en santé pour développer l’apprentissage expérientiel et la pratique réflexive
Rappelons-le, la simulation en santé est une méthode pédagogique active, innovante, de référence et incontournable. Cette unité, dédiée à l’odontologie, s’appuie sur l’utilisation de simulateurs-patients haute-fidélité pour assurer un meilleur niveau de formation en gestion de situations cliniques variées, mais aussi complexes telles que la sédation consciente, la chirurgie et les gestes d’urgence. Cela permet d’augmenter le standard de formation des étudiants et de renforcer le socle commun de connaissances.